Bonjour à tous et à toutes !
Pourquoi Gimp, pourquoi ne pas utiliser Photoshop ?
Gimp, et son logo, Wilber
D’abord un peu d’histoire :
Gimp (ou The Gimp), littéralement
GNU Image Manipulation Program (GNU signifiant système d'exploitation libre reprenant les idées d'Unix : Linux...).
Gimp est un logiciel de retouche photo et de création graphique créé à partir du projet de Spencer Kimball et Peter Mattis en 1995 pour faire une boîte à outils destinée à l'interface graphique de Linux. Nous en sommes actuellement à la version 2.6, autant dire qu'il y a eu du progrès !
Nous pouvons le considérer comme le faux frère de Photoshop : leurs potentiels sont comparables.
Toutes proportions gardées, puisqu'une mise à jour de CS4 vers CS5 coûte la bagatelle de 300 € environ (je n'ose vous donner le prix de la version complète, ni vous décrire les exigences matérielles d'un CS5 !).
Gimp, que ce soit sous Linux, Windows, Mac... est
totalement GRATUIT ; il s'adapte à des matériels modestes ou ultra-puissants.
Certes, nombreuses sont les copies illicites de Photoshop... mais est-il sain et raisonnable (y compris en milieu professionnel) de
baser sa compétence de graphiste sur un vol pur et simple ?
Par ailleurs, Photoshop est la propriété d'un industriel qui garde jalousement ses codes sources (donc, pas de correction possible, aucun contrôle de sécurité indépendant...) ; Gimp, lui, est
Open Source : améliorable par chacun, contrôlable par tous, il ne dissimule aucune porte dérobée indétectable... D'où une belle profusion d'add-ons, plugins et autres généreusement partagés par une belle communauté de passionné(e)s !
L'interface de Gimp :
Comme vous pouvez le voir, l'interface de Gimp, étant faite spécialement pour Unix, n'est pas comme la plupart des logiciels Mac et Windows mono-fenêtre. Il est possible d'ouvrir d'autres fenêtres en cliquant dans « fenêtres » dans la barre des menus (la dernière option).
Nous voyons ici les deux plus importantes : les calques
à droite, et celle des outils.
Regardons les calques de plus près :
Voilà la fenêtre des calques, où vous pouvez voir
(le calque d'en bas), qui est à fond blanc, et le
(celui qui est sélectionné).
Il est à noter que la transparence se voit par des petits carreaux gris. Pour créer un nouveau calque, il suffit de faire un clic droit sur la fenêtre des calques, et de choisir « Créer un nouveau calque », ou bien de cliquer sur la petite feuille blanche dans les 6 petits dessins en bas de la fenêtre. Maintenant votre calque créé, copiez l'image que vous voulez mettre (Ctrl+C) et collez-la (Ctrl+V) sur le calque que vous aurez au préalable sélectionné. Cliquez après en dehors de la sélection (visible grâce aux contours pointillés) pour ancrer le calque.
Il existe cependant une autre technique, qui ressemble davantage à Photoshop, qui consiste à faire Fichier -> Ouvrir en tant que calques (Ctrl+Alt+O), qui créera un calque automatiquement.
Nous allons aborder un nouveau thème, qui se pose toujours sur cette fenêtre : les modes. Comme sur Photoshop, Gimp possède des modes de fusion pour mieux « incruster » les images.
Nous pouvons voir au-dessus de l'opacité écrit «
» avec à son côté une flèche. Cette flèche ouvre les modes de fusion.
Nous voyons donc
. Les plus souvent utilisés seront « Écran », l'équivalent Photoshop de Superposition, qui fait disparaître les noirs, et Superposition, équivalent Photoshop d'incrustation. Il est bien sûr évident qu'il faut sélectionner (un simple clic sur le calque voulu dans la liste des calques) le calque avant de modifier son mode de fusion.