Oh non, pas li
Ce sourire m'a dégoûté à jamais du bonheur
Quand j'ai su que Pokémon Ultra-Soleil et Pokémon Ultra-Lune se passeraient dans une réalité parallèle, j'étais hypé, malgré l'appellation plus que médiocre de ces nouveaux opus : retrouver Alola, découvrir une nouvelle histoire, de nouvelles formes des Pokémon de la région, des nouveaux personnages et peut-être même des nouvelles facettes des personnages déjà connus et emblématiques de la version !
Puis les trailers sont tombés.
T R I G G E R E D
FORCÉMENT. LE personnage insupportable du jeu de base est celui qui n'a pas changé d'un iota dans ces nouvelles versions. Toujours ce même sourire niais, ces cheveux couleur "algues vertes sur plage bretonne", ce même bermuda jaune de mauvais goût qui ferait pâlir de dégoût n'importe quelle Cristina Cordula des bacs à sable et ces mêmes "chaussures", horribles chimères résultant de la fusion d'une paire de Crocs et de sandales tout à fait innocentes.
Il joue dans cet opus le même rôle que dans Soleil et Lune, c'est-à-dire celui du rival gamin hyperactif qui passe son temps à sautiller partout et à vous stalker pour se prendre une branlée une fois par heure de jeu minimum.
Votre première rencontre avec ce petit avorton caramélisé se fera à Lili'i, comme dans le premier opus de la génération VII. Et exactement comme dans le jeu précédent, il prendra le Pokémon de départ faible face au votre parce que C'EST UNE GROSSE BRÊLE. Son équipe reste à peu près similaire à celle des jeux précédents, même si un Sonistrelle vient s'ajouter assez tôt à sa petite bande de fragiles, histoire d'essayer de rendre les combats plus intéressants une fois la bête évoluée en Bruyverne. Et il possède encore son Raichu forme Kawaiisée insupportable au regard vide.
Hihihi regardez mon potentiel "Peluche-making" est supérieur à 9000
Attendez vous donc à retrouver cet idiot puéril à chaque coin de rue, attendant de vous affronter comme un toxicomane attend sa prochaine injection et vous parlant sans cesse de ces saloperies délicieux en-cas que sont les malasadas, boules de graisse et de sucre avec parfois un peu de farine si l'on est sage, dans lesquelles il claque toute la thune que son respectable mais irresponsable Doyen de grand-père lui confie.
C'est pas du sucre glace
OH MAIS ATTENDEZ C'EST PAS LE PIRE.
Parce qu'être le pire rival de toute la license n'était pas assez bien pour Sa Majesté des Casse-Couilles, Troll Game Freak a décidé de le rendre important. Oui oui, vous avez bien lu. Cette immondice souriante devient IMPORTANTE. Et vous savez pourquoi ?
PARCE QUE C'EST VOTRE PREMIER CHALLENGER.
You were expecting Euphorbe, but it was me ! TILI !
BAH BIEN SÛR. Faire du gamin niais et mal sapé le premier prétendant au poste de la Ligue Pokémon. Mais il faut savoir que Tili a enfin trouvé la malasada saveur crédibilité et a pas mal évolué depuis les premiers combats, passant du gosse hyperactif qu'on adore lyncher à un concurrent plutôt sérieux, défenseur de l'île de Mele-Mele face à l'Ultra-Chimère Empilage/Détonation invoquée par Necrozma.
Visiblement il hésite entre se battre et escalader.
Voici donc l'équipe qu'il a entraîné défaite après défaite pour tenter de vous poutrer, le tout bien rangé dans un tableau construit par Sarvhangel parce que j'ai été trop faible pour faire miens les pouvoirs de cette construction géométrique divine.
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Niveau 42 Attaques : |
Niveau 41 Attaques : |
Niveau 41 Attaques : |
| Si vous avez choisi Brindibou | Si vous avez choisi Flamiaou | Si vous avez choisi Otaquin |
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Niveau 43 Attaques : |
Niveau 43 Attaques : |
Déjà, son équipe est à un niveau tout à fait raisonnable, mais surtout très équilibré au niveau des types. Mis à part le Bruyverne, il n'y a pas de changements entre cette team et celle qu'il possédait dans les premiers opus. On peut toutefois se plaindre du nombre ridiculement pauvre de capacités de ses Pokémon, puisque seul son Raichu dépasse les 2 attaques. Mais puisque vous n'êtes pas aussi nuls que moi, vous devrez vous en sortir en entier après ce combat, ce qui ne sera pas le cas de Tili, ses Pokémon empalés sur les cristaux des murs de la salle comme de pauvres tomates cerises sur des cure-dents.
Bref, Tili reste globalement le même gosse de 11 piges agaçant qui vous suit partout en sautillant, mais il gagne (enfin) en maturité et en puissance vers la fin de votre aventure, pas avant malheureusement. Et surtout, c'est votre rival, c'est à dire un personnage que vous croisez beaucoup trop souvent à mes yeux et qui passe son temps à tenter de vous ralentir. Oui, j'adore ce type de personnage.
Bon, j'y vais, surtout n'oubliez pas de capturer l'Okéoké d'Alola.
Y'a un air de famille non ?
Par C7007
